Flammes jumelles et écoresponsabilité : quand l’éveil intérieur devient chemin incarné
« Il est des rencontres,
Il est des rencontres magiques qui surgissent dans votre vie sans prévenir.
Il est des rencontres qui ont un caractère magique par la qualité de ce qu’elles révèlent, en nous, ou chez l’autre.
Il est des rencontres qui éclaireront notre parcours de vie d’une lumière plus vive, plus féconde.
Je souhaite à chacun de pouvoir accueillir l’une de ces rencontres si elle fait irruption dans sa vie, et de s’y abandonner de tout son cœur… »
– Jacques Salomé
Il est des rencontres qui ne font pas que bouleverser une vie – elles redessinent les contours du réel, brûlent les repères, renversent l’ordre du monde.
Pour moi, tout a commencé là : dans l’émerveillement et le tumulte d’un lien indescriptible.
Le lien flammes jumelles, c’est un feu sacré qui te traverse, t’effondre, te réveille.
Pas pour construire une histoire d’amour classique, mais pour te ramener à toi-même, au plus brut, au plus nu, au plus essentiel.
Ce lien a été l’élément déclencheur. Il m’a fait retrouver tout ce qui était perdu, étouffé, mal aimé en moi.
Une expérience intense, mystérieuse, fascinante et merveilleuse – mais surtout transformatrice. Et surtout alchimique.
Une histoire à vivre et un passage à travers moi-même. Un effondrement du connu, une mise à nu, une traversée du désert… et peu à peu, la (Re)Naissance d’une vibration profonde, d’un feu créateur intérieur.
Flammes jumelles : initiation invisible, déconstruction sacrée
Rencontrer sa flamme jumelle, c’est comme regarder dans un miroir cosmique.
Ce que tu vois n’est pas forcément beau… mais c’est exact.
Ce lien a révélé mon ombre, mes dépendances, mes conditionnements, mes émotions enfouies.
Dès le début, j’ai su. Mon cœur a su.
Puis, à force de séparations, de communication dysfonctionnelle, de retrouvailles énergétiques, j’ai compris que cette relation était là pour me métamorphoser.
Ce lien m’a conduite dans des zones que je n’avais jamais explorées : moi-même.
Mon enfant intérieur blessé, mes schémas relationnels toxiques, ma créativité étouffée, mes peurs, mes croyances sur le monde et sur moi-même, mes comportements dysfonctionnels, mes manques d’alignement.
Ce n’était pas une histoire d’amour au sens romantique, mais un lien d’âme destiné à réveiller des parts profondément enfouies.
Chaque étape me guidait vers moi-même, vers le vrai.
Ce parcours m’a appris à ne plus écouter mon mental limité, mes peurs, mes doutes, mon auto saboteur.
À me détacher du contrôle, à faire place à l’intuition, à ouvrir la porte à l’invisible.
En moi : mes rêves oubliés, mes désirs, mes émotions…
Hors de moi : ma médiumnité, les Guides, les Anges, les Archanges…
Petit à petit, tout a été consumé : mon mode de vie, mes habitudes de consommation, mon rapport au temps, mon rapport au monde invisible.
Ce lien m’a réveillée à l’invisible — mais aussi au concret.
L’éveil spirituel s’est accompagné d’un éveil éthique.
L’écoresponsabilité : un nouveau regard sur le monde
J’ai toujours été sensible à l’écoresponsabilité, sans savoir que ça s’appelait ainsi.
Je me souviens adolescente d’avoir transformé une vieille jupe en top… sans jamais oser le porter 😉.
Je trouvais déjà dommage de jeter des vêtements alors qu’ils pouvaient vivre autrement.
Je me souviens ne pas avoir osé demander à ma maman d’envoyer un chèque à Sting, qui parlait de déforestation et des “peuples indigènes” à la télévision (vers 1985–1990).
À la naissance de mes enfants (vers 2000–2010), je me suis intéressée aux couches lavables — environ 3 800 à 4 800 couches par enfant !
Mais je n’ai pas pu aller plus loin : manque de budget, manque de temps.
Une étude évoquait alors des dérivés de formol dans les lingettes bébé.
J’ai acheté du polaire, découpé mes propres lingettes, et fabriqué mon liniment maison. Résultat : plus aucune rougeur 😉
L’écoresponsabilité vivait en moi à l’état latent.
Je n’osais pas. Je manquais de temps… mais elle était là.
Revenir au vivant : du masque à la lingette
En 2020, quelques années après la rencontre et avec l’arrivée du "coco bidule" et des masques obligatoires…
La mémoire est revenue.
Impossible d’acheter un masque jetable.
J’ai ressorti ma vieille machine à coudre, cherché des tutoriels…
J’ai cousu mes premiers masques, puis des lingettes, puis encore plus.
J’en ai offert autour de moi. J’adorais ça.
La passion couture renaissait.
Ne sachant plus quoi faire de toutes ces créations, l’idée de les vendre est arrivée.
Et avec le temps, tout s’est intensifié.
J’ai réparé, réutilisé, revalorisé.
J’ai refusé l’industrie textile jetable.
J’ai dit non à l’achat impulsif, au gaspillage, au prêt-à-jeter.
En 2025, l’écoresponsabilité, le zéro déchet et la sensibilisation sont devenus un socle — je les porte et ils me portent.
Et j’ose. J’exprime. Je m’exprime.
De l’écoresponsabilité à l’écospiritualité
Ce mot est venu naturellement en créant ce blog.
Je ne l’ai pas choisi, il m’a appelée.
L’écospiritualité n’est pas une étiquette, ni un courant, ni un cadre.
C’est une pratique de la conscience écologique qui traverse aussi l’âme.
Une manière de vivre où :
Une spiritualité enracinée dans le respect du vivant, sans dogme ni doctrine, qui repose sur :
Elle me permet de dire :
Je suis reliée à ce qui m’entoure.
Je suis responsable de ce que je crée.
Je ne suis pas séparée du vivant.
Ce mot m’a permis de nommer mon univers sans m’y enfermer.
De poser de la clarté sans devenir militante ou commerciale.
Ce n’est pas un courant à suivre.
C’est une vibration à incarner.
Je vis éco-spirituellement (oui, j’invente des mots 😉).
Je crée lentement. Je prends le temps. La couture est une méditation.
Je ne couds pas au kilomètre.
Avec le recul, c’est ainsi qu’est née ma boutique :
Pas comme un projet, ni un concept, ni un business.
Ma boutique : un prolongement, pas un produit
Ma boutique est le reflet vivant de mon chemin intérieur.
Je n’ai pas de business plan — l’idée même m’étouffe.
Je ne sais pas calculer les marges, je fais comme je peux, dans le respect du juste.
Je n’ai pas d’objectif commercial.
J’ai une intention d’âme.
Je n’ai jamais voulu “faire du business”.
Je ne sais pas penser en stratégie, ni segmentation clientèle.
Tout cela me déconnecte de mon Essence.
Et pourtant… Aujourd’hui, je joue à la marchande. Pas celle qu’on joue pour faire semblant, ni celle qu’on apprend dans les écoles de commerce. Je joue avec les créations que je ressens, les objets vibrants que je façonne, les élans que je veux offrir.
C’est un jeu sacré, conscient, libre. Où l’émerveillement prime sur les stratégies. Où chaque vente est un fil de lien, pas une performance.
Je ne sais pas vendre. Mais je sais offrir.
Cette boutique est un prolongement vivant de ma transformation.
Et aujourd’hui, j’ouvre ce blog non pas pour exister davantage… mais pour laisser respirer ce que j’ai traversé. Pour partager le feu. Pour semer des graines.
Honorer le feu intérieur : conclusion d’un chemin
Ce blog, cette entreprise, cette démarche textile…
Tout est né d’une rencontre flammes jumelles qui m’a éveillée au sacré du quotidien.
Je ne cherche pas à convaincre, ni vendre, ni convertir.
Je raconte.
Je touche.
Je transmets.
J’incarne.
Et si tu lis ces mots…
Peut-être que toi aussi, quelque chose te brûle doucement à l’intérieur.
Peut-être que toi aussi, tu ne veux plus juste consommer, ni juste penser.
Peut-être que tu sens qu’il est temps de ralentir, de transformer par la douceur, d’honorer.
Honorer qui tu es.
– With Love,
Céline, le 17 juillet 2025
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Ce texte et son illustration m’appartiennent en tant qu’autrice et créatrice. Ils sont publiés sous licence Creative Commons BY-NC-ND : 🧡 Vous pouvez les partager librement, sur les réseaux, par email, dans des blogs ou newsletters. ✏️ Merci de ne pas les modifier, ni les couper, ni les réutiliser dans un autre visuel sans mon autorisation écrite. 💰 Ils sont réservés à un usage non commercial : ils ne peuvent pas être vendus ou intégrés dans une publication payante. 👣 Et s’ils vous touchent, merci de citer mon nom et d’ajouter un lien vers mon site, pour respecter pleinement mon travail.
En résumé : vous pouvez partager, mais pas modifier ni vendre, et il est important de me citer. Cela permet de transmettre dans la conscience et le respect des créations 🌗
Merci